Notre collègue et doctorante Marina Gross-Hoy était en stage de recherche doctorale à l’École du Louvre en mars sous la direction de Jacqueline Eidelman avec l’aide de François-René Martin, coordinateur du Centre de recherche.
Ce stage a permis à Marina d’avancer son projet de thèse intitulé « Le développement collaboratif de la médiation numérique au musée : perception et pratiques des spécialistes de la conception collaborative des projets de médiation numérique ». Pour reprendre ses mots :
« Dans le cadre de ma thèse, je mène une étude sur le développement des projets de médiation numérique conçus en collaboration avec les musées et les entreprises spécialisées en numérique. L’objectif de cette étude consiste à analyser les perceptions et les pratiques déclarées de spécialistes en technologies numériques à propos de la collaboration entre les musées et les entreprises sur ces projets, pour comprendre les intersections des concepts-clés : la médiation muséale, l’expérience de visite, l’imaginaire numérique, et la littératie numérique. Ces concepts ont été identifiés lors d’une étude préliminaire d’un projet de développement collaboratif mené par PRISME, le laboratoire d’innovation en médiation numérique du Musée des beaux-arts de Montréal, à l’automne 2020. »
Son séjour parisien aura été l’occasion pour elle de mener des entretiens en personne avec les professionnel·les français·es, dans les musées et dans les entreprises spécialisées en numérique ; d’échanger avec les autres chercheur·es, afin d’enrichir la démarche réflexive inhérente à la thèse.
Aux yeux de Marina, nous a expliqué le bénéfice qu’elle a retiré de son stage :
« L’une des caractéristiques importantes de ma recherche consiste en la présentation des idées issues des textes des auteurs français et de la francophonie, et anglosaxons, ainsi qu’un terrain d’étude qui comprend le Canada, les États-Unis, et la France. Ce point de vue international prend racine dans mes études à l’École du Louvre dans le deuxième cycle du parcours de recherche en muséologie. Après avoir obtenu une licence en histoire de l’art au sein d’une université américaine (University of Michigan), l’expérience de compléter un master en France m’a montré la richesse d’une perspective internationale. Étant une chercheure américano-canadienne, il est essentiel pour ma thèse que j’actualise ma compréhension du contexte français pour mieux analyser les enjeux autour de la médiation numérique, un champ sans cesse en évolution. Ce stage [m’a offert] l’opportunité de renouer ma connaissance des perspectives de la muséologie française et aussi de mieux saisir les défis actuels autour la médiation muséale française, grâce aux échanges avec les chercheur·e·s et professionnel·le·s, ainsi que les visites sur site pour observer les offres de médiation numérique. »
Pour soutenir ce stage de recherche doctorale, Marina a obtenu deux bourses : la première du GREM, la seconde de l’Institut de recherche en art canadien Jarislowski de l’Université Concordia.
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