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PUBLICATION | Inclusion – Facile à lire et à comprendre

par Julie R. | Modératrice
Publié le Mis à jour le

Cet automne, Muriel Molinier a transposé sa thèse en Facile à lire et à comprendre, qui est une façon d’écrire visant à simplifier le langage ce qui permet d’en faciliter la lecture et la compréhension.

L’exercice de transposition d’un texte est rarement évident, surtout quand il a l’ampleur d’une thèse. C’est pourtant ce qu’à réussi à faire Molinier !

Résumé de la thèse :
« Nous étudions le musée comme lieu privilégié d’inclusion pour les publics fragilisés par des problématiques médicales, sociales ou médico-sociales. Notre approche infocommunicationnelle s’établit dans la relation entre musée, public et tiers médiateur, dans la médiation. Premièrement le musée, par son enracinement social et sa volonté de démocratisation assoit sa pertinence dans la question de l’inclusion muséale et sociale. Deuxièmement les publics fragilisés, sont présentés à travers les représentations qui les entourent, les termes qui les qualifient, la place de leurs accompagnateurs au musée et celle de la culture dans le travail social et la santé. Troisièmement la médiation, à travers dispositifs et médiateurs, ainsi qu’en mobilisant des relations musée-santé, définit des approches médiationnelles à destination des publics fragilisés, entre intégration, inclusion et implication. Notre méthode de recherche compréhensive nous a permis d’extraire trois publics cibles (personnes : atteintes de la maladie d’Alzheimer, en apprentissage du français, déficientes visuelles) dans l’objectif de globaliser les approches. Six musées cibles (musée des Augustins, musée du Louvre-Lens, musée du Louvre, musée Fabre, Musée des Beaux-Arts de Montréal, Museum of Modern Art) ont permis de produire corpus et entretiens. Nos réflexions pour accéder à la voie de l’inclusion sont de penser : d’une part, une transversalité de la fragilité amenant à augmenter l’universalité d’une médiation en conception universelle et à considérer un seul public universel ; d’autre part, la fusion du partenariat médiateur / éducateur spécialisé à travers un nouvel acteur hybride musée-santé : le remédiateur. »

Muriel Molinier est docteure en Sciences de l’Information et de la Communication, chargée de cours en Muséologie – Université Paul Sabatier Toulouse 3, membre du réseau de chercheurs franco-brésiliens MUSSI, secrétaire de rédaction – revue Sciences de la Société et chercheure au Laboratoire d’Études et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales (LERASS). Découvrir son travail.